PETIT-DEJEUNER DE ROI : N’IMPORTE QUOI ?!

Petit dejeuner à 6 ans

Mon petit-déjeuner et moi, c’est une longue histoire…toute petite je me souviens du calvaire de me retrouver la tête dans un bol de chocolat chaud fumant qui me donnait la nausée, avec mes parents sur mon dos « il faut que tu manges avant d’aller à l’école ton corps a besoin d’énergie !». Ah bon ? Je sentais pourtant bien que mon corps ne rêvait que d’une chose : se rendormir !

Petit dejeuner à 12 ans

En grandissant, je me suis autorisée à braver les discours bienveillants de mes parents (toute intention est positive….) et surtout à écouter mon corps. Je filais donc sans rien dans le ventre. Si ce n’est que mon corps ne tenait pas la matinée et j’accusais le coups vers 11h. Le distributeur de barres chocolatées devint alors mon meilleur ami, jusqu’à l’arrivée du stand « vente de chocolatine ». Je me souviens encore du plaisir que je prenais à engloutir (à cette époque le mot ‘dégustation’ était inconnu au bataillon) cette douceur tout juste sortie du four…un régal !

Petit dejeuner à 20 ans

C’est au début de ma vie active que je décidais de rentrer dans les rangs du « petit-déjeuner équilibré qui va bien», les paroles de mes parents en arrière-plan. J’avais besoin d’énergie pour être efficace dans mon travail, donc je me forçais à prendre un petit-déjeuner copieux (tant qu’à y être, autant mettre le paquet pour éviter d’avoir faim dans la matinée). Et petit à petit, mon corps s’est incliné. J’ai même commencé à ressentir une légère faim parfois.

Petit dejeuner 20 ans plus tard

Jusqu’au jour où mon enfant m’a lancé un « mais pourquoi tu te forces à manger si tu n’as pas faim ? ». Et là, tu ne dis rien car ça paraît tellement évident et logique que tu n’as aucune réponse censée à lui faire. Si ce n’est un léger doute en filigrane « est-ce que je peux vraiment faire confiance à mon corps ? ». Ben oui.

 

Aujourd’hui je suis libérée du dilemme « petit-déjeuner ou pas petit-déjeuner ? » :

si je n’ai pas faim le matin je ne mange pas et je m’emporte pour la matinée un en-cas (car je sais que j’aurai faim plus tard et que j’aurai un gros coup de pompe en fin de matinée si je ne mange pas)

si j’ai un peu faim je mange un peu et je m’emporte un petit en-cas pour la fin de matinée au cas où

si j’ai faim je prends un petit-déjeuner et TOUT VA BIEN !!!

Le vieil adage selon lequel il faut prendre un petit-déjeuner de roi, un déjeuner de prince et un diner de pauvre c’est une croyance !!

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